Vendredi 17 mai 2024

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C'est la vie !

Bonjour à toutes et à tous,

Au sommaire, cette semaine :


- Busra est grutière, un métier rare pour une femme : "J'en suis fière"

- Ils font un tour d'Europe en roulotte pour découvrir le métier d'agriculteur

- Aurelia transforme des filtres à air de tracteurs en lampes design

- Malvoyant, il pourra plus facilement se déplacer grâce à une télécommande

- Il tombe sur une belle trouvaille, un écrit de 1934 qu'il rend public


Bonne lecture,

Florent Servia

Chef de service

C'est son histoire

Busra est grutière, un métier rare pour une femme : "J'en suis fière"

©Büşra

Après plusieurs années dans une chocolaterie, Büşra, 28 ans, a fait une reconversion professionnelle pour devenir grutière. Nous sommes en 2021. " Je cherchais quelque chose qui me permette de me concentrer sur mon travail et d’oublier mes tracas du quotidien. En tant que maman solo, je voulais aussi un métier qui paie bien".


"Je connaissais des gens dans le bâtiment, et notamment des grutiers qui travaillaient en Suisse et qui gagnaient très bien leur vie, poursuit la jeune femme. J’ai donc passé des formations pour le devenir à mon tour". 


Intégrer un métier d’hommes n’a pas inquiété Büşra. "Moi, je suis une lionne, j’ai vu beaucoup de choses dans ma vie, donc ça ne me faisait pas peur", explique-t-elle.


"Aussi, je suis française d’origine turque, or beaucoup de Turcs travaillent dans le bâtiment, donc je me suis sentie chez moi, car je travaille avec des gens de chez moi », ajoute-t-elle. Malgré tout, Büşra a dû essuyer quelques remarques sexistes.

C'est un métier qui demande beaucoup de concentration, où le temps passe vite. Dans ma cabine, personne ne m'embête.

Büşra travaille en intérim, par choix. "En intérim, on est mieux payé et on est plus libre. Si j’étais dans une entreprise fixe, on pourrait m’envoyer sur des chantiers lointains. Là, je peux accepter ou non en fonction de la mission", explique-t-elle.


En 2021, quand elle a commencé, Büşra touchait 1 800 euros net. Aujourd’hui, son salaire est de 3 500 euros net en moyenne, "en comptant les heures supp’, bien sûr". Quand elle travaillait pour la chocolaterie, elle gagnait le Smic.


Son métier est devenu une passion. "Ce que je kiffe, moi, c’est la hauteur et la vue", confie-t-elle. "La dernière fois, j’étais pile en face de la cathédrale. Je me disais waouh, qu’est-ce que je suis bien, là, avec mon thé, j’ai tout ce qu’il me faut dans ma cabine !".


Depuis quelques années, Büşra partage son quotidien de grutière sur TikTok. "Je voulais faire découvrir le métier. J’ai aidé beaucoup de jeunes à sauter le pas", se réjouit-elle. La jeune femme est aujourd’hui suivie par plus de 600 000 personnes, rapporte Actu Strasbourg

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Mais aussi

Ils vont faire un tour de l'Europe en roulotte pour découvrir le métier d'agriculteur

©Instagram Oscamtar

C’est avec leur "Oscamtar" qu’ils veulent s’inspirer des autres. Camille Chartier et Oscar Wagne, un jeune couple de 26 ans et originaire de la Bourgogne-Franche-Comté, comptent pédaler à travers l’Europe pour découvrir le métier d’agriculteur. Partis de Bazolles le 8 mai dernier avec leur roulotte tractée par deux vélos, ils pourraient revenir en France d’ici deux ans.


"On souhaite ouvrir une ferme, mais c’est encore très flou, on ne sait pas encore ce qu’on veut cultiver, élever et avec quelles techniques", expliquent-ils auprès de France 3 Bourgogne.


Ils ont choisi de voyager à la force de leurs jambes pour des raisons économiques et écologiques, mais aussi pour mieux découvrir les paysages et rencontrer plus facilement les personnes.


Camille Chartier, qui vient de finir des études d’ingénieur agronome, et Oscar Wagne, qui a suivi une formation de construction et design d’intérieur, prévoient un parcours de 30 kilomètres par jour. Les deux futurs agriculteurs devraient rejoindre la première étape de leur périple d’ici deux semaines.


Ensuite, ils veulent aller en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Roumanie et en Grèce. "On ne sait juste pas comment on va faire pour traverser les Alpes afin de revenir, il y a trop de dénivelés pour se déplacer avec la caravane", précisent-ils auprès de nos confrères. Pas de quoi décourager le couple qui prépare ce voyage depuis six mois, rapporte Actu Côte-d'Or

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Brèves de vie

🚜 Lumière. Longtemps, Aurélia Landais a travaillé au Lidl de Pornic (Loire-Atlantique). Jusqu’à avoir une révélation… devant un filtre à air de tracteur. C’était en 2018. À l’époque, l’adjointe au manager se voyait faire toute sa carrière dans ce supermarché. Mais ce tube de métal grillagé lui a ouvert une autre voie : faire de ce rebut industriel, une lampe. Elle vient de se lancer à son compte, après avoir obtenu un CAP métallier et avoir suivi un apprentissage dans un atelier de métallerie. Le Courrier du Pays de Retz


🕶️ Utilité publique. La petite télécommande que vient d’obtenir Ludovic Bertou, en ce mois d’avril 2024, va lui changer la vie. Tout au moins ses déplacements dans le centre-ville de Marmande, particulièrement précieux pour ce Marmandais malvoyant qui va au travail et fait ses courses à pied. La mairie de Marmande vient de signer une convention avec Ludovic afin de lui mettre à disposition cette fameuse télécommande qui va lui permettre d’activer à distance la signalétique vocale de tous les feux tricolores déjà équipés d’un boîtier. Le Républicain Lot-et-Garonne


👴 Recettes. Bastien Gaston, à l'origine du Guide du Rouxblard - une page Facebook consacrée au "partage culinaire" - vient de publier une recette de son arrière-grand-mère datant de 1934. "Ma mère est tombée sur cette pépite", explique ce cuisinier de formation, contacté par Actu.fr. "Mon arrière-grand-mère tenait un petit livre de cuisine, avec plusieurs recettes datant de 1934. Il y a cette recette de la garbure, mais aussi la recette de la chapelure. À l’époque, on ne l’achetait pas toute faite !". Cette publication de la recette ariégeoise de la garbure est donc la première d’une longue série ! Actu Occitanie

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Ont contribué à cette newsletter

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Inès Cussac, Hugues-Olivier Dumez,

Marion Vallée


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